Pourquoi et comment photographier des « barres d'habitation » en Afrique ? Le cas d'une exposition autour des « Michenzani Trains », une expérience urbaine remarquable à Zanzibar.
Guillaume LECOQUE (collectif No Name)
L'exposition/installation « Zanzibar – Michenzani Trains, un quartier en regard » s'est tenue du 8 octobre au 14 décembre 2013 à la Maison de l'architecture de Picardie. Elle fut le fruit d'un travail collectif pluridisciplinaire associant photographie, architecture et récit.
« Les Michenzani trains, quartier improbable d'une ville joyau, reflet d'une histoire tourmentée, sont bâtis à la périphérie de la vieille ville de Pierre, « Stone Town ». Mais l'opposition des deux espaces n'abolit pas pour autant leur relation : on ne peut observer l'un sans avoir l'autre à l'esprit... Une installation labyrinthique permettait aux visiteurs de plonger dans les réalités urbaines de l'est africain dans une variante singulière : Expérience urbaine, appropriation ou standardisation ? Les Michenzani trains se prêtent au regard, celui de la vieille ville au patrimoine célébré, celui du visiteur... Mais qui regarde qui ? »[1]
A partir de cet exemple de travail artistique documenté, je voudrais témoigner des liens entre la photographie, conçu comme un récit visuel, et la recherche en sciences humaines.
[1] Exposition coproduite par la Maison de l'architecture de Picardie à Amiens - France (devenue Maison de l'architecture des Hauts-de-France depuis 2016) et le collectif « No Name » (Guillaume Lecoque - Photographies, Luc Nguyen-Duong - Scénographie, Mathieu Duquenne - Ecriture) du 8 octobre au 14 décembre 2013. http://www.asso-noname.fr/ Mécène : NilObstat – Agence Web Amiens http://www.nilobstat.com/.
The file of the presentation is available on the website
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